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PORTFOLIO CLARK DEFENSE SYSTEMS (CDS)





Malgré une carrière illustre, Gratia Katsaros n'a jamais oublié sa première mission sur le terrain. Sortant de l'Université de Rhetor avec un diplôme de commerce, Gratia Katsaros refusa les offres d'emploi de banques d'investissement réputées pour rejoindre une équipe de "turf-techs", un terme argotique du 24e siècle désignant les travailleurs engagés par les entreprises de terraformation pour visiter les planètes en cours de terraformation. Mélange de scientifiques et de techniciens de réparation, certains turf-techs prenaient des mesures essentiels pour suivre le processus tandis que d'autres réparaient les équipements terrestres essentiels. Le travail oscillait entre l'exaltation et l'extrême danger, ce qui, de l'aveu de Katsaros, en tant que climatologue amatrice et portée sur les sensations fortes, l'avait attirée vers ce poste. Alors qu'elle s'habillait pour sa première mission, le chef d'équipe Clark Rissolo lui avait remis un équipement de protection supplémentaire fait maison en lui expliquant que l'entreprise n'exigeait pas qu'elle le porte, mais que lui le portait. Clark était un turf-tech depuis peu mais savait à quel point les conditions pouvaient se dégrader rapidement et que les combinaisons environnementales standard étaient inefficaces contre des événements inattendus comme des grêlons de la taille d'un œuf tombant soudainement du ciel.


Dans ses mémoires, Protection for the People, Katsaros revient sur cette première mission sur Terra IV et sur certains des dangers auxquels son équipe a été confrontée :

"Il y a eu une chute soudaine de la pression atmosphérique suivie d'une brise froide persistante. Cela ne m'avait pas semblé si étrange, mais Clark demanda immédiatement l’évacuation d'urgence du site. J'ai pris un moment pour serrer un autre boulon quand, soudain, j'ai été renversé par une pierre emportée par le vent. Heureusement, Clark m'a relevé et guidé vers le vaisseau. Une fois en sécurité, j'ai éxaminé les dégâts et j'ai constaté qu’une pierre s’était logée dans la protection d’armure supplémentaire de Clark. Pour cela, je lui dois non seulement ma vie mais aussi ma gratitude éternelle pour nous avoir mis sur une nouvelle voie."


Katsaros appela pour rire ces couches de protection supplémentaires "le système de défense de Clark", et ses expériences au travail l'ont poussée à plaider pour des normes de sécurité accrues pour les turf-techs. En 2539, elle a convaincu Clark et quelques autres de créer une entreprise de fabrication d'armures environnementales spécialisées. L'équipe s'installa à Najita sur Keene, dans le système Killian, et choisit le nom de Clark Defense Systems (CDS) en l'honneur de cette histoire. Pourtant, ce léger changement de nom ne sera pas le seul ajustement précoce de l'entreprise. Peu de temps après le lancement de leur ligne inaugurale, la première guerre Tévarine éclata et l'UPE avait désespérément besoin d'armures de combat. Les ventes médiocres de leurs combinaisons environnementales ont poussé CDS à demander et à obtenir un contrat militaire. "Nous avons sauté sur l'occasion d'élargir notre gamme de produits grâce à des fonds gouvernementaux", écrit M. Katsaros, "mais nous pensions que nous reviendrions aux combinaisons environnementales dès la fin de la guerre. Nous ne pouvions pas avoir plus tort."


TROP BON POUR TRAVAILLER POUR LE GOUVERNEMENT

Clark Defense Systems perfectionna ses combinaisons environnementales pour les rendre conformes aux normes militaires et converti rapidement sa chaîne de production pour créer une variété d'armures et de sous-combinaisons de combat. Alors que l'UPE était sur le point de remporter la première guerre Tévarine, un groupe d'officiels du gouvernement visita le siège de CDS pour la première fois en 2546 et révéla que leurs armures étaient l'équipement le plus apprécié des forces de combat ainsi que des pilotes. Elles étaient si efficaces et appréciées qu'une grande partie était réservée aux forces spéciales ou aux soldats dans les zones d'opération les plus dangereuses. La visite s'est terminée par l'offre faite par les responsables de l'UPE à CDS d'un nouveau contrat gouvernemental massif afin d'accroître sa production pour l'armée. Bien que l'offre les empêchait de revenir sur le marché des combinaisons environnementales, elle était trop belle pour être refusée.


CDS consacra toutes les ressources de l'entreprise à la fabrication d'armures de combat et a longuement consulté les vétérans de la guerre Tévarine pour savoir quelles étaient les caractéristiques auxquelles elles correspondaient le mieux sur le terrain ainsi que ce dont ils avaient besoin et ce qu'ils voulaient pour les futurs modèles. Cela conduisit au développement de certaines de leurs lignes d'armure les plus célèbres, notamment les séries ORC (Omni-Role Combat) et ADP (Advanced Defensive Protection). Le déclenchement de la deuxième guerre Tévarine en 2603 entraîna une nouvelle augmentation substantielle des contrats gouvernementaux pour CDS et de nouveaux tests en conditions réelles. La volonté de l'entreprise d'adapter et d'améliorer ses armures lui a permis de garder la préférence des soldats qui, lorsque la guerre s'est finalement terminée en 2610, sont rentrés chez eux en s'extasiant sur une marque indisponible sur le marché civil. Ce bouche-à-oreille a créé un marché d'occasion populaire pour les armures CDS, et des sociétés entières ont été créées pour se procurer et remettre à neuf les pièces les plus prisées.


La demande étant si forte, CDS envisagea de se tourner vers le secteur privé. L'engagement à long terme de la société à fabriquer des armures exclusivement pour l'armée de l'UPE/UEE était une aubaine, mais les dirigeants de la société comprenaient les dangers d'être associés au régime de plus en plus autoritaire de Messer. Les avocats de la CDS ont cherché des moyens de se soustraire à la clause d'exclusivité de leur contrat gouvernemental, mais le régime Messer a eu vent de leur plan et informa la société que ses armures avaient une "importance stratégique pour l'Empire". L'UEE a fait valoir dans des documents publiés des siècles plus tard en vertu de la loi sur la vérité historique qu'aucune des armures développées pour l'armée, ou même des versions modifiées de celles-ci, ne pourrait jamais être rendue publique et que toute tentative de se soustraire à son engagement de fabrication entraînerait la prise de contrôle totale de l'entreprise, de ses installations, de ses actifs et de ses brevets par l'UEE. Suffisamment effrayés, les responsables de CDS ont abandonné leurs plans et sont restés en retrait, attendant et espérant que l'entreprise puisse survivre au régime.



PROTECTION POUR LE PEUPLE

À la fin du 28e siècle, le pouvoir du régime de Messer s’était suffisamment relâché pour que CDS reprenne ses plans d'expansion vers le secteur public. Leur première action eu lieu en 2789 et coïncida avec l'ouverture au public de l'ancien système militaire, Castra. La société acheta des bureaux et des locaux de fabrication sur Cascom (Castra II) dans l'espoir de créer une société distincte axée sur le développement d'armures pour le public. CDS espérait que le fait d'isoler cette entité, son produit et ses cycles de développement de tout ce qui avait été fait auparavant pour l'armée les protégerait de l'ingérence ou des représailles du gouvernement. Mais ces plans sont rapidement devenus sans objet lorsque, en 2792, les Messer sont finalement tombés.


Libéré de la poigne de fer de l'ancien régime, CDS a eu de longues discussions avec les sénateurs et les membres de l'administration de l'Imperator Erin Toi. Le nouveau gouvernement voulait couper les liens avec les entreprises associées aux Messers, un sort dont Aegis a été la victime la plus célèbre, mais la preuve de la tentative de CDS de rompre leurs contrats et les menaces de prise de contrôle subséquentes du régime leur ont évité de tout perdre. Au lieu de cela, les deux parties ont convenu de réduire considérablement la taille des contrats alloués à CDS, mais ont les autorisa à entrer sur le marché civil pour vendre les anciennes versions de leur armure de combat.


Avant d'entrer sur le marché civil, CDS élabora une stratégie pour préparer la marque à un succès futur. En 2802, la société transféra officiellement son siège social à Cascom, dans le système Castra, et y augmenta considérablement sa capacité de production. Aujourd'hui, la plupart des leurs opérations civiles sont basées à Cascom, tandis que les installations de Keene se concentrent sur la fourniture et le développement des prochaines lignes d'armures novatrices pour l'armée de l'UEE ; un domaine dans lequel CDS continue d'exceller, comme en témoigne l'obtention d'un contrat gouvernemental en 2945 pour la recherche et le développement d'une armure légère de nouvelle génération. Aujourd'hui, Clark Defense Systems maintient une position importante dans les secteurs civil et gouvernemental et est considérée par beaucoup comme une entreprise clé de l'empire.

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